Publié le 12 Juillet 2022

Le secteur de la rénovation se trouve confronté à une nouvelle problématique depuis quelque temps. Le reste à charge des ménages souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique, ne cesse d’augmenter. En effet, les aides de l’État sont fixes et ne prennent pas en compte une éventuelle hausse des prix et en conséquence du reste à charge plus élevé. Néanmoins, le Gouvernement explore déjà plusieurs pistes pour compenser la hausse du prix des devis réalisés par les professionnels de la rénovation.

Travaux de rénovation énergétique : 3 raisons qui expliquent l’augmentation du reste à charge 

Il existe plusieurs explications à l’augmentation de la facture finale d’un client particulier qui souhaite profiter de son éligibilité aux aides de l’État, pour faire réaliser des travaux de rénovation énergétique dans son logement :
    1. La pénurie des matériaux, qui provoque une hausse des prix importante, 
    2. L’inflation générale en raison de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, 
    3. La baisse du dispositif des CEE depuis le 1er mai dernier.
En effet, ces trois facteurs ont pour répercussion de faire augmenter le devis des professionnels de la rénovation pour leurs clients. Malheureusement, le montant des aides reste figé, ce qui entraîne indéniablement l’augmentation du reste à charge du client.

Le Gouvernement envisage d’indexer les aides sur l’inflation

Dans la mesure où cette tendance devrait encore se poursuivre un certain temps, le Gouvernement réfléchit actuellement à des solutions pour réduire le coût final des travaux. En effet, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a d'ores et déjà évoqué plusieurs pistes pour alléger la facture des particuliers afin de compenser l’augmentation des devis. Il a, par exemple, évoqué l’indexation des aides aux travaux et notamment MaPrimeRénov’ sur l’inflation générale et la hausse des prix des matériaux de construction et de rénovation. A noter que d’ici à la fin de l’année 2022, les devis pour des travaux de rénovation devraient augmenter de 5 % à 30 %. Affaire à suivre…